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Communiqué - Orléans, le 27 janvier 2019. A Orléans, comme dans 120 villes partout en France, plusieurs centaines de citoyens sont descendus dans les rues ce week-end pour exiger des politiques ambitieuses et justes face à l'urgence climatique. Après une action spectaculaire de “Die-In” samedi, les citoyens ont remis ce dimanche leurs doléances à la Mairie d’Orléans lors d’une Marche pour le climat. “Die-In” et déambulation militante le samedi Le samedi, une centaine de citoyens se sont retrouvées place Martroi pour faire sonner l’alarme climatique et inviter à la marche du lendemain. Les militants climat ont alors déambulé en centre-ville et réalisé plusieurs “die-in” (fait de s'allonger par terre pour simuler la mort). “En période des soldes et dans une des rues les plus fréquentées de la ville, nous voulons montrer que l’urgence climatique nous concerne toutes et tous car c'est la survie de notre monde civilisé et de la biodiversité qui est en jeu !”, explique Cathy Gemon, membre du collectif Alternatiba Orléans. Le rassemblement, organisé par “Il est encore temps Orléans”, regroupant 19 groupes collectifs citoyens de l’Orléanais oeuvrant pour une justice climatique (dont Alternatiba Orléans, ANV-COP21 Orléans, CiTLab ou encore CCFD Terre-Solidaire Centre), a ensuite été rejoint par la manifestation des Gilets Jaunes. “Il ne peut pas y avoir d’écologie sans justice sociale et vice versa”, affirme Vincent Lombard, militant d’ANV-COP21 Orléans. “Les fins de mois difficiles et la fin du monde qui nous guette par le dérèglement climatique proviennent du même système qui fait passer les profits avant l’humain et la terre.” “Les fins de mois difficiles et la fin du monde qui nous guette par le dérèglement climatique proviennent du même système qui fait passer les profits avant l’humain et la terre.” Marche pour le climat et remise des doléances citoyennes le dimanche Ce dimanche, 500 citoyens ont fait débuter leur marche pour le climat à la mairie d'Orléans pour y remettre les doléances citoyennes à Monsieur Olivier CARRÉ, maire d’Orléans et Président de la Métropole d’Orléans. Pour symboliser l’effort collectif citoyen, une grande enveloppe a été passée de main en main jusqu'à l'entrée de la mairie. Charge aux élus de transmettre au gouvernement ces revendications dans le cadre du Grand débat national. Cependant, ces doléances expriment aussi la volonté d’une politique climat plus ambitieuse au niveau local, puisqu’elles concernent également les compétences du département ou de la Région : que ce soit développer des infrastructures pour favoriser le déplacement en vélo, mettre fin aux subventions publiques pour l’aviation, ou développer les lignes ferroviaires comme Orléans-Châteauneuf/Loire. “Nous allons interpeller par la suite les différentes instances politiques locales sur les doléances exprimées par les citoyens réunis aux différentes marches”, précise Vincent Lombard, ANV-COP21 Orléans. La marche pour le climat a ensuite traversé le centre-ville pour atteindre le quai de Prague après avoir traversé la Loire. “Nous allons interpeller par la suite les différentes instances politiques locales sur les doléances exprimées par les citoyens réunis aux différentes marches” "2019, Année du Climat" Derrière ces mobilisations, un objectif : faire de 2019 l'année du climat. Un rendez-vous mondial est déjà pris pour les jeunes le vendredi 15 mars, en réponse à l'appel de l'adolescente Greta Thunberg. Inspirés par cette dernière, des jeunes se mobilisent de plus en plus pour faire porter leur voix et rejoignent ainsi une mobilisation mondiale et intergénérationnelle d’ampleur. Le 16 mars, ce sont toutes les générations qui se retrouveront pour une mobilisation internationale. Il est encore temps Orléans Orléans, le 12 janvier 2019 - Aujourd’hui, à la station-service Total boulevard Jean Jaurès à Orléans, 14 militant-e-s du collectif ANV-COP21 Orléans ont mené une action pour informer les automobilistes sur la présence d’huile de palme dans les carburants et leur proposer d’interpeller la Commission Européenne qui doit prendre une décision dans les prochaines semaines sur l’avenir de ce “biocarburant” controversé. Lors de cette action, une banderole a été déployée pour demander à l’Europe de dire stop à l’huile de palme. 49 automobilistes ont signé la pétition qui réunit déjà 400 000 signataires en Europe et ont apposé un autocollant “Stop à l’huile de palme dans les carburants” sur leur voiture en soutien. L’extension des plantations de palmier à huile est une cause majeure de déforestation en Asie du Sud-Est. Mais peu de gens savent que 75% de l’huile de palme que nous consommons en France sert à faire rouler les voitures. En juin 2018, l’Europe a adopté une loi pour mettre un terme à l'incorporation dans les carburants de matières premières qui sont à “haut risque” pour le climat, comme l’huile de palme. Cette loi propose de plafonner puis d’éliminer des produits controversés et demande aux distributeurs de carburants davantage de transparence. Mais il reste une condition : la Commission Européenne doit entériner cette volonté par un acte délégué, attendu pour le 1er février. Les pays producteurs (Indonésie et Malaisie) et le groupe Total sont en train de tout tenter pour que l’huile de palme échappe à cette loi. Total projette d’importer 550 000 tonnes d’huile de palme, et dérivés1, pour alimenter sa “bioraffinerie” de La Mède. Après la décision de l’Assemblée Nationale française de retirer l’avantage fiscal permettant l’incorporation d’huile de palme dans les carburants, la décision de la Commission Européenne est décisive : soit elle scelle la volonté d’éliminer l’huile de palme des carburants dans l’ensemble des pays européens soit au contraire, elle ouvre la voie à des dérogations et à une contestation de la décision des parlementaires français. Eva, porte-parole d'ANV-COP21 Orléans conclut: “Remplacer les carburants fossiles par de l’huile de palme est l’une des pires idées qu’il existe pour le climat. La Commission Européenne doit mettre fin à cette fausse solution et prendre une décision ferme et sans échappatoire pour les industriels comme Total”. Cette action, organisée par Canopée Forêts Vivantes, les Amis de la Terre France et ANV-COP21, s’inscrit dans le cadre d’une journée nationale de mobilisation, avec des actions réalisées dans 23 villes en France, et d’une campagne européenne coordonnée dans 15 pays. 1 http://www.amisdelaterre.org/La-bioraffinerie-de-la-Mede-pourrait-importer-jusqu-a-deux-fois-plus-d-huile-de.html |
ANV-COP21
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