Convoquée en justice ce jeudi 17 octobre pour s'être opposée au prélèvement ADN lors de sa garde à vue, notre militante Franzeska a été condamnée à 200 euros d'amende avec sursis. Un jugement que nous regrettons et estimons injuste. Réactions : Franzeska : "J’ai participé à une action non violente et symbolique pour alerter sur le climat. J’étais facilement identifiable puisque nous avons, nous-mêmes, publié des photos sur Internet. Dans mon cas, la prise d’empreintes génétiques me semblait disproportionnée". Me Mazardo : "Franzeska a agi à visage découvert, dans une démarche militante. Elle a mis sa photo sur les réseaux sociaux et s’est dénoncée. La finalité du fichage, qui permet d’empêcher des délinquants de se dissimuler, n’est pas respectée." Le communiqué de la Ligue des Droits de l'Homme :
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Dans le cadre de la campagne #Décrochons Macron, 5 militants d'Action Non-Violente COP21 Orléans ont effectué une nouvelle sortie du portrait du Président de la République, réquisitionné dans une mairie. Cette fois-ci, les activistes ont amené Emmanuel Macron à La Chapelle-Saint-Mesmin, pour rencontrer le Collectif citoyen de sauvegarde de la Grande Pièce qui se bat contre le projet de construction d’un terrain de BMX sur des terres agricoles. En plus de détruire des terres fertiles, ce projet représenterait une menace pour la biodiversité locale et le climat. Les militants d’ANV-COP21 continuent de faire visiter à Emmanuel Macron les projets jugés inutiles et destructeurs sur le territoire loirétain. Après Mardié puis Saint-Jean de Braye, les militants ont cette fois-ci amené le portrait présidentiel au lieu-dit La Grande Pièce, situé dans la commune de La Chapelle-Saint-Mesmin. Ce site constitué de terres agricoles et situé dans le Val de Loire, classé au patrimoine mondial de l'UNESCO, est menacé par la construction d'un terrain de BMX. « Notre objectif est de montrer au Président que ce projet destructeur est à l’image de sa vision politique reposant sur des intérêts court-termistes au détriment de l’avenir des générations futures », indique Leïla Boumeddiene, militante d’ANV-COP21 Orléans Actuellement, la ville de La Chapelle-Saint-Mesmin possède déjà un terrain de BMX mais celui-ci est coincé entre la Loire et la levée, dans une zone protégée appartenant à la réserve naturelle de Saint-Mesmin. Il est donc impossible pour le club d’opérer des travaux d’agrandissement du circuit, d’où la volonté de la ville de trouver un nouvel emplacement. Seulement, le site choisi par la municipalité pour le nouveau circuit, La Grande Pièce, est un champ de maïs, appartenant à différents propriétaires. Cette zone se situe dans un lieu naturel, constitué de champs et de zones boisées, entre la levée de la Loire et le coteau. Selon le collectif de sauvegarde de la Grande Pièce, ce projet reviendrait à détruire un espace naturel et de biodiversité remarquable, situé dans le périmètre du Val de Loire. Une pétition a d'ailleurs été lancée sur internet. Des citoyens pour le BMX mais pas au détriment de l'avenir des générations futures Les opposants ajoutent que la préservation de ce site représente un enjeu majeur dans le contexte actuel de dérèglement climatique et d’effondrement de la biodiversité. En effet, le site de La Grande Pièce représente une excellente terre agricole, car il est situé dans une plaine alluviale très propice aux cultures. « Préserver ces terres pour développer une agriculture de proximité s’inscrirait dans un modèle de société plus cohérent et soutenable face au dérèglement climatique et à l’effondrement de la biodiversité. C’est un choix important qui doit être fait pour les générations futures », précise Cathy Gemon, activiste d'ANV-COP21 Orléans. «Nous sommes pour le développement du BMX mais pas au détriment de notre environnement et de l'avenir des générations futures", met en avant Jacky Boucher, du collectif de sauvegarde de la Grande Pièce. Il est à souligner que le collectif a proposé à la municipalité d’autres emplacements possibles pour le circuit, notamment des friches industrielles, mais que le Maire a battu en brèche. Ce dernier tient à ce que cela soit fait sur le site de la Grande Pièce, car envisager d’autres solutions nécessiterait selon lui trop de temps, mettant le club et la ville hors timing pour 2024. En effet, l’édile de la commune secrète l’espoir que ce nouveau circuit serve de base arrière d'entraînement pour les délégations étrangères engagées aux Jeux Olympiques 2024 à Paris, et ainsi obtenir des subventions. «Nous sommes pour le développement du BMX mais pas au détriment de notre environnement et de l'avenir des générations futures», met en avant Jacky Boucher, du collectif de sauvegarde de la Grande Pièce. D'ailleurs, les défenseurs du site de la Grande Pièce ont rappelé au Maire de la commune que ce dernier va à l’encontre de ses promesses, inscrites dans l’Agenda 21 où la préservation de l’environnement, le soutien et la pérennisation de l’agriculture de proximité ont été actés. Pour les militants d’ANV-COP21, le sérieux et la responsabilité ne sont pas dans le camp des représentants politiques, comme l’indique Maxence Charrier, d'ANV-COP21 : « Nous en avons assez des beaux discours et des fausses promesses. A Monsieur Bonneau comme à Monsieur Macron, nous demandons l’arrêt de tout projet destructeur pour le climat et la biodiversité. Nous exigeons des politiques ambitieuses, immédiates et radicales, à la hauteur de la situation à laquelle notre humanité est confrontée. Nos territoires ont besoin d'une réelle métamorphose tournée vers l'avenir. » |
ANV-COP21
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