Saint-Jean-de-Braye, le 25 mai 2019. Dans le cadre de la campagne climatique et sociale #DécrochonsMacron, 5 militants d'Action Non-Violente COP21 Orléans ont effectué une nouvelle sortie du portrait du Président de la République, réquisitionné deux mois plus tôt dans une mairie de la Métropole. Cette fois-ci, les activistes ont amené Monsieur Macron à Saint-Jean-de-Braye où il a pu rencontrer Fabrice Tassard, Président de l'association SPLF 45. Cette rencontre a été l'occasion de dénoncer le SCoT d'Orléans Métropole (Schéma de Cohérence Territoriale) tel qu'il sera voté mardi 28 mai, constituant selon eux un danger pour la préservation des terres agricoles, de la biodiversité et du climat. Les activistes climat d’ANV-COP21 Orléans continuent de promener Emmanuel Macron sur le territoire Loirétain. Après Mardié (1), les militants ont amené cette fois-ci le portrait dans le secteur de la Bissonnerie à Saint-Jean-de-Braye pour lui faire rencontrer Fabrice Tassard de l'association « Pour un Site Protégé entre Loire et Forêt» (SPLF 45). Le collectif SPLF45 s'était fait connaître en remportant une victoire majeure en 2017 face au projet de « Village Oxylane», vaste centre commercial dont l'implantation menaçait les 16,5 ha de terres agricoles à Saint-Jean-de-Braye, dont des zones humides. Cet espace précieux est aujourd'hui à nouveau menacé par le SCoT, document d'urbanisme qui sera soumis au vote des élus métropolitain ce mardi 28 mai prochain. “La Métropole s’engage dans une urbanisation acharnée des derniers espaces agricoles et naturels de son territoire via la construction de plus de 20 000 logements et le bétonnage Le Schéma de cohérence territoriale (SCoT) d’Orléans Métropole est un document majeur constituant le projet politique d’aménagement du territoire pour les 15 à 20 prochaines années. « Il doit à ce titre tenir compte de nombreux enjeux d’avenir. Mais au lieu de mettre au cœur de son projet les enjeux climatiques, énergétiques, sociaux et environnementaux, la Métropole s’engage dans une urbanisation acharnée des derniers espaces agricoles et naturels de son territoire via la construction de plus de 20 000 logements et le bétonnage de 845 Ha de terres agricoles et naturelles. » précise Fabrice Tassard, de SPLF 45. Les militants dénoncent que ce programme la construction logements neufs d'ici 2030 s'appuie sur des objectifs irréalistes au regard des prévisions démographiques de l'INSEE. De plus, comme le souligne l'association, la Région a indiqué à propos des projections de ménages et besoins en logements du SCoT que « l'intégralité des besoins n'a pas vocation à être traitée par des constructions de logements neufs ». « L’INSEE nous apprend dans une étude parue en juin 2018 2 que le rythme de construction de logements en Région est deux fois et demi supérieur à celui de l'augmentation des ménages et que le phénomène s'aggrave, y compris dans les grandes agglomérations. En 10 ans, le nombre de logements vacants en France est passé de 1,8 à 3 millions, le secteur de la construction neuve évolue désormais en l’absence de tout besoin. » indique Fabrice Tassard. A l'échelle de la Métropole orléanaise, on recensait en 2015 un total de 11200 logements vacants (soit près de 10% du parc locatif 2), qui selon SPLF 45 permettraient de répondre aux besoins actuels du parc immobilier. Il faudrait pour cela que la Métropole choisisse de rénover les logements vétustes et limite la construction aux espaces déjà fortement urbanisés, choix qui paraît d'autant plus judicieux qu'un taux de vacance trop élevé a des effets économiques et sociaux majeurs : il diminue l'attractivité touristique et résidentielle d'un territoire, vide les centre-ville et entraîne des déperditions thermiques d'énergie pour les habitants. Un calendrier de vote opportun à plus d'artificialisation de terres Tandis que la volonté politique nationale est d’aller vers un arrêt du phénomène d’artificialisation des sols, notamment agricoles, cet objectif est bien en passe d’être intégré dans le Schéma Régional de Développement Durable et d’Égalité des Territoires (SRADDET), dont la publication et le vote sont attendus pour la fin 2019. Le code de l'urbanisme impose au SCOT de prendre en compte les objectifs du SRADDET - sauf s'il est signé avant ce dernier. Auquel cas il ne sera tenu de le faire qu'à sa prochaine révision, c'est-à-dire d'ici 15 à 20 ans. En mettant le vote du SCoT à l’ordre du jour du conseil métropolitain du 28 mai 2019, la Métropole s'affranchit ainsi, selon SPLF45, du respect des objectifs du SRADDET. Un calendrier bien pratique qui, selon les militants, permettra à la Métropole de poursuivre son projet de bétonnage à tout va pour les 15 à 20 ans à venir, période pourtant charnière dans la lutte contre le dérèglement climatique. « La bataille pour un futur viable sur Terre face au dérèglement climatique se joue dans les quelques peu d'années à venir. Néanmoins, le SCoT n’intègre pas les objectifs de neutralité carbone, ne protège pas les puits de carbone, ne lutte pas contre l'artificialisation des espaces naturels et agricoles et favorise les émissions de CO2 par ses programmes de constructions neuves. Nous pouvons d’ores et déjà affirmer qu'il sera incompatible avec le PCAET sitôt la nouvelle loi énergie votée. », estime Cathy Gemon, militante d'ANV-COP21 Orléans. L'association SPLF 45 a envoyé quelques jours plus tôt une lettre ouverte aux élus métropolitains pour les alerter sur ce vote précipité et cette fuite en avant vers l'urbanisation au mépris des enjeux climatiques et écologiques. Cette lettre a été soutenue par 11 associations locales dont ANV-COP21 Orléans. « Nous appelons tous les citoyens à venir se rassembler devant le siège d’Orléans Métropole le mardi 28 mai à partir de 17h30. Nous rappellerons aux élus la nécessité de respecter la hiérarchie des documents de planification voulue par le législateur, et nous les inviterons à reporter le vote du SCoT. » précise Fabrice Tassard. En savoir plus sur SPLF 45 : https://splf45.blogspot.com/ Nos trois militant.e.s Franzeska, Samuel et Vincent étaient convoqué.e.s au commissariat d'Orléans le lundi 13 mai, suite à la réquisition du portrait d'Emmanuel Macron dans une mairie le 2 mars dernier. Après 9h de garde à vue et des perquisitions, nos 3 valeureux·ses activistes ont été libéré·e·s...avec une convocation au tribunal dans la main ! Ils et elle comparaîtront le 13 septembre à 9h en procès au Tribunal correctionnel d'Orléans. Nous vous attendons nombreux ce jour-là pour les soutenir mais surtout pour faire le procès du gouvernement et dénoncer le vide de sa politique climatique et sociale ! Franzeska, Samuel et Vincent sont des citoyen.nes engagé.e.s qui se battent pour défendre notre avenir sur terre et demandent à l’État de déployer un plan ambitieux face à l'urgence climatique. Face à eux, l’État, lui, déploie son arsenal répressif pour un symbole. Où est la priorité ? La répression n'a jamais été aussi forte, tandis que la politique climatique et sociale du gouvernement est encore plus vide que les murs des mairies d'où le portrait présidentiel a été décroché ! Merci aux nombreux soutiens, sur place et sur les réseaux sociaux ! 78 personnes sont venues durant la journée devant le commissariat, avec la présence notamment d'une chorale engagée chantant "Merci Macron !" L'album photos de la journée : Merci Macron, chanson interprétée par la Chorale Engagée devant le commissariat : -----------------------------
A l’échelle nationale: Depuis le 21 février, ce sont 39 portraits présidentiels qui ont été réquisitionnés partout en France, 82 personnes auditionnées dont 46 gardes à vue, 36 perquisitions, la saisie du bureau de lutte anti-terroriste et 35 personnes convoquées en procès. Les dates des différents procès : - 28 mai à Bourg-en-Bresse, - 26 juin à Strasbourg, - 27 juin à Bonneville, - 2 septembre à Lyon, - 11 septembre à Paris, - 13 septembre à Orléans, - 9 octobre à Mulhouse, - 4 novembre à Grenoble, - 17 décembre à Saint-Etienne. Samedi 11 mai, Alternatiba Orléans et ANV Action non-violente COP21 Orléans ont répondu à l'appel à mobilisation du collectif Convergence Nationale des Gilets Jaunes qui s'est tenue toute la journée à Orléans. Plusieurs animations étaient au programme : - Un stand d'informations sur nos mouvements avec notamment la présence du groupe Alternatives Territoriales, faisant un travail de plaidoyer auprès de nos élus locaux au sujet de la rénovation thermique des bâtiments. - Une formation à l'action non-violente organisée par nos ami.e.s du MAN-Orléans. - La Participation à la marche l'après-midi sous le thème des fêtes de Jeanne d'Arc revisitées. Nous dénonçons l'impensable et disproportionné dispositif de sécurité mis en place à l'initiative du Préfet. En voulant respecter la loi, les citoyen.e.s se sont vus refuser l'accès au centre-ville d'Orléans. C'est une atteinte à la liberté de manifestation et une volonté claire de détruire un mouvement social, qui jusqu'ici à Orléans n'a jamais fait l'objet de violence ou d'atteintes à la sécurité des habitant.e.s. Ce lundi 13 mai à 9h30, nos activistes et ami-es Franzeska, Samuel et Vincent sont convoqué-es au commissariat suite à l'action non-violente #SortonsMacron menée début mars.
Mobilisons-nous pour les soutenir ! Pendant que les activistes climat sont convoqué-es, les vrais coupables de la crise climatique courent toujours... Vous pouvez
Le 2 mars, treize activistes de notre collectif ont décroché un portrait d'Emmanuel Macron dans une mairie de la Métropole d'Orléans : le vide laissé derrière illustre si bien sa politique réelle face au péril climatique et à l’urgence sociale 🔲. Il s'agit de sortir le président Macron pour lui faire voir la réalité du dérèglement climatique, l’extinction de la biodiversité en cours d’accélération et d’aggravation et la clameur des gens en colère. En avril, nous lui avons montré la beauté du Val de Loire menacée par la construction d'un pont à Mardié, projet rétrograde, inutile et destructeur. Nos territoires ont urgemment besoin d'une métamorphose tournée vers l'avenir. En savoir plus Envie de passer à l'action ?Tu veux agir face à l'urgence climatique ?
Tu as marché, débattu, changé ton quotidien, ou tout simplement constaté que les politiques et les multinationales sont loin d'être à la hauteur du défi de l'Histoire : changer de cap pour éviter un emballement climatique ? Et même au contraire, continuent leurs activités climaticides... Tu penses à passer à la vitesse supérieure et participer à des actions de désobéissance civile non-violentes ? Tu veux en savoir plus sur la stratégie de la non-violence ? Viens à la rencontre d' ANV Action non-violente COP21 Orléans pour parler de nos actions et voir comment nous rejoindre ! Rendez-vous au Kitchen Kustoms le 24 mai à 19h pour un apéro-découverte de notre collectif. À l'initiative des Gilets Jaunes, le collectif Convergence Nationale organise une grande mobilisation à Orléans le 11 mai sous la forme de fêtes de Jeanne d'Arc revisitées. Cet événement est placé sous le signe de la convergence entre tous les acteurs impliqués dans les luttes sociales, démocratiques et écologiques. Après plusieurs mois d'un travail d'échanges avec les Gilets Jaunes, et suite à l'appel à une convergence écologique lors de leur Assemblée des assemblées à Saint-Nazaire le 7 avril dernier, les collectifs Alternatiba et Action Non-Violente COP21 Orléans s'associent à cet événement. “Entre fin du monde et fins de mois, on ne choisit pas !” Face au système politique et économique actuel guidé par la recherche de profits et par la croissance, nous tirons la sonnette d’alarme. Alors que nous connaissons déjà les mesures à mettre en place pour limiter l’aggravation du dérèglement climatique tout en améliorant les conditions de vie des populations les plus précaires, le gouvernement n’est pas à la hauteur. Parce qu'il ne peut pas y avoir d'écologie sans justice sociale, et face à l'inaction de notre gouvernement et la répression que subissent nos mouvements, nous appelons à une mobilisation unifiée le 11 mai pour une justice sociale, fiscale et climatique. Alternatiba et ANV-COP21 Orléans tiendront un stand d'information avec la présence d'Alternatives Territoriales, qui fait un travail de plaidoyer auprès des élus sur la question de la rénovation thermique, un exemple majeur du lien fondamental entre la fin du monde et les fins de mois. ANV-COP21 apporte également son soutien à la présence du Mouvement pour une Alternative Non-violente (MAN) qui organise une formation à l'action non-violente parallèlement à la marche de l'après-midi. L'évènement facebook : https://www.facebook.com/events/389547764964628/ Le programme de la journée : À partir de 11h : rendez-vous à l’Île Charlemagne à Saint-jean-le-Blanc, située au bord de la Loire.
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À l’appel des Amis de la Terre, Action Non-Violente COP21 et Greenpeace, 2030 citoyennes et citoyens ont paralysé pendant plus de 10 heures l’activité de quatre tours de la Défense : Total, EDF, Société Générale ainsi que le Ministère de la Transition Écologique et Solidaire. A travers cette action de désobéissance civile hors-norme, le mouvement climat français dénonce l’alliance toxique qu’Emmanuel Macron et son gouvernement entretiennent avec les grandes entreprises dont l’activité accélère le changement climatique, alors que des mesures radicales et immédiates sont nécessaires pour parvenir à limiter le réchauffement climatique à +1,5°C d’ici la fin du siècle. Cette action de désobéissance civile, d’ampleur inédite, s’inscrit dans la semaine internationale de rébellion pour le climat. Reportage du journal Le Monde : Le live de l'émission le J-Terre : Mardié, le 14 avril 2019. Malgré la répression gouvernementale, dix militants d'Action Non-Violente COP21 Orléans viennent de sortir le portrait du Président de la République au bord de la Loire, à l'endroit où le projet de construction du pont de Mardié menace la biodiversité tout en aggravant le dérèglement climatique. Cette sortie s’inscrit dans la campagne climatique #SortonsMacron et fait suite à 33 réquisitions de portraits du Président de la République dans les mairies des 4 coins de la France. Les militants d’ANV-COP21 Orléans ont choisi d’amener le portrait sur les bords de Loire de la commune de Mardié, où est prévue la construction d’un pont suite à une décision du Conseil départemental du Loiret. L’objectif de l’action : montrer au Président ce projet jugé destructeur et emblématique d’une vision politique dépassée, qui est pourtant celle que défend le gouvernement. Pour cela, les activistes ont organisé une rencontre symbolique entre Emmanuel Macron et le représentant de Mardiéval [1], Jean-Marie Salomon. Ce futur pont de 600m sur la Loire consisterait en une déviation routière de Jargeau de 15km sur une plateforme de dimension autoroutière. Selon les militants, ce projet de construction participerait à l’aggravation du dérèglement climatique : « Construire ce pont provoquerait une augmentation du trafic routier, et donc plus de pollutions et d’émissions de gaz à effet de serre », explique Jean-Marie Salomon. De plus, les travaux constituent une lourde menace pour la Loire et sa biodiversité exceptionnelle, sans parler des risques d’effondrement révélés en février par le rapport du BRGM [2]. « Face à l’urgence climatique, de tels projets sont irresponsables. Nos territoires ont besoin d'une véritable métamorphose, tournée vers un avenir soutenable et simplement vivable », poursuit Vincent Lombard, militant du collectif ANV-COP21 Orléans. Pour ces militants climatiques, les actions en faveur de l'écologie ne peuvent plus se résumer à quelques slogans rassurants et trompeurs. Nul besoin de nouvelles consultations ou procédures de débats, car les solutions pour lutter efficacement contre le dérèglement climatique et l’injustice sociale sont déjà connues. « Au lieu de jouer sur la communication, notre Président, tout comme le Conseil départemental, devrait mettre en application le fameux ''make our planet great again'' en appliquant nos propositions qui sont multiples : développer les modes de transports collectifs, moins coûteux et plus soutenables comme la ligne ferroviaire Orléans / Chateauneuf-sur-Loire ; ou encore taxer le kérozène, interdire les pesticides, débloquer un budget pour la conversion et l’installation en bio... À l’instar de la ZAD avec l’abandon du projet de NDDL, ce projet du pont de Mardié devrait être stoppé », affirme Vincent Lombard. En partant, les militants promettent que de nouveaux portraits seront réquisitionnés et que de nouvelles sorties de Macron sont prévues. Ils donnent rendez-vous à tous les citoyens et au gouvernement dans la rue pendant la Rebellion Week et plus précisément le 19 avril à Paris pour une action de masse non-violente jamais vue en France : Bloquons la République des pollueurs. En savoir plus : #SortonsMacron est une campagne lancée suite à la réaction du gouvernement à « l’Affaire du Siècle », attaque en justice contre l’État Français pour inaction face au dérèglement climatique signée par plus de 2 millions de personnes. La réponse du gouvernement a été jugée inacceptable par les militants d’ANV-COP21 et a entraîné la vague de réquisitions de portraits du Président, dont celui de Saint-Jean-de-la-Ruelle. Depuis le début de la campagne le 21 février, 33 portraits ont été réquisitionnés : Nantes, Lyon, Paris, Saint-Jean-de-la-Ruelle, Le Mans entre autres. La répression ne s’est pas fait attendre puisque 33 militants ont été placés en garde à vue, 28 perquisitions ont été effectuées au domicile ou lieu de travail des militants, et 22 d’entre eux seront jugés entre mai et septembre 2019. Pour aggraver la répression et l’intimidation, des journalistes qui ont filmé ou photographié ces actions pour leur travail d’information ont même été convoqués à des auditions. [1] Mardiéval est une association qui vise à protéger le cadre de vie, valoriser la biodiversité et les paysages, et sensibiliser à l'environnement : le-castor-enerve.fr/ [2] Voir aussi : https://www.francebleu.fr/infos/climat-environnement/pont-de-jargeau-le-rapport-cache-du-brgm-1548952716 Partagez sur les réseaux sociaux :
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