Le secteur financier a un rôle important à jouer dans la lutte contre le dérèglement climatique en s'engageant à ne plus accorder un euro de financement à l'industrie fossile et en arrêtant de permettre aux entreprises de ce secteur de déployer de nouveaux projets carbonés.
Mais, les banques françaises continuent de financer massivement les énergies fossiles : sur 10 euros, 7 euros vont à ces énergies climaticides, et seulement 2 euros aux énergies renouvelables.
La Société Générale est la championne des banques françaises à soutenir les énergies sales pour son implication dans des projets climaticides :
Nous trouvons irresponsable que Société Générale fasse preuve d'hypocrisie en soutenant l'exportation du gaz de schiste en Europe, dont en France où ce gaz est interdit d'exportation depuis 2011 de part ses conséquences sur l'environnement.
Nous trouvons irresponsable que Société Générale soutienne des projets tels que le terminal Rio Grande LNG qui émettrait autant de gaz à effet de serre que 44 centrales à charbon réunies.
Nous trouvons irresponsable que Société Générale soutienne la politique climaticide de Trump.
Nous trouvons irresponsable qu'une banque française participe à l'aggravation du dérèglement climatique.
Nous trouvons irresponsable que Société Générale se targue à travers sa communication de se mettre au service de notre avenir alors que dans notre dos elle est en train de le détruire.
Mais nous avons décidé de ne pas nous laisser faire !
En 2018, les Amis de la Terre et ANV-COP21 ont mené des actions non-violentes pour dénoncer les agissements de Société Générale. Ce sont des milliers d’activistes qui se sont mobilisés en France sur plus de 250 territoires.
Le 14 décembre, jour de clôture de la COP24, 912 militants venus de toute la France ont effectué une grande action de désobéissance civile non-violente devant le siège centrale de la banque à Paris puis dans une centaine d'agences parisiennes.
Suite à cela, la banque a annoncé l’arrêt de ses financements directs aux importations de gaz de schiste américain en France. Mais elle continuera à le faire pour les autres pays et elle n'apporte aucune réponse sur l’exploration et la production, ni sur le transport et la liquéfaction du gaz de schiste.
L’état d’urgence climatique et social exige une réponse bien plus grande.
Nous demandons à Société Générale de :
Mais, les banques françaises continuent de financer massivement les énergies fossiles : sur 10 euros, 7 euros vont à ces énergies climaticides, et seulement 2 euros aux énergies renouvelables.
La Société Générale est la championne des banques françaises à soutenir les énergies sales pour son implication dans des projets climaticides :
- Elle a financé les énergies fossiles les plus polluantes à hauteur de 7 milliards de dollars entre 2015 et 2017.
- Elle a accordé 2,7 milliards de dollars aux entreprises qui développent des centrales à charbon dans le monde depuis la COP21.
- Elle est la première banque au monde à avoir financé en 2017 l’exportation du gaz de schiste nord-américain sous la forme liquide, le gaz naturel liquéfié. 3,2 milliards de dollars de financement ont été accordé à ce gaz entre 2015 et 2017.
- Elle a un rôle de conseiller financier pour organiser la levée de 20 milliards de dollars nécessaire à la construction du terminal Rio Grande LNG et de son double gazoduc Rio Bravo Pipeline.
Nous trouvons irresponsable que Société Générale fasse preuve d'hypocrisie en soutenant l'exportation du gaz de schiste en Europe, dont en France où ce gaz est interdit d'exportation depuis 2011 de part ses conséquences sur l'environnement.
Nous trouvons irresponsable que Société Générale soutienne des projets tels que le terminal Rio Grande LNG qui émettrait autant de gaz à effet de serre que 44 centrales à charbon réunies.
Nous trouvons irresponsable que Société Générale soutienne la politique climaticide de Trump.
Nous trouvons irresponsable qu'une banque française participe à l'aggravation du dérèglement climatique.
Nous trouvons irresponsable que Société Générale se targue à travers sa communication de se mettre au service de notre avenir alors que dans notre dos elle est en train de le détruire.
Mais nous avons décidé de ne pas nous laisser faire !
En 2018, les Amis de la Terre et ANV-COP21 ont mené des actions non-violentes pour dénoncer les agissements de Société Générale. Ce sont des milliers d’activistes qui se sont mobilisés en France sur plus de 250 territoires.
Le 14 décembre, jour de clôture de la COP24, 912 militants venus de toute la France ont effectué une grande action de désobéissance civile non-violente devant le siège centrale de la banque à Paris puis dans une centaine d'agences parisiennes.
Suite à cela, la banque a annoncé l’arrêt de ses financements directs aux importations de gaz de schiste américain en France. Mais elle continuera à le faire pour les autres pays et elle n'apporte aucune réponse sur l’exploration et la production, ni sur le transport et la liquéfaction du gaz de schiste.
L’état d’urgence climatique et social exige une réponse bien plus grande.
Nous demandons à Société Générale de :
- se retirer de son mandat de conseiller financier pour le projet terminal d'exportation Rio Grande LNG et de double gazoduc Rio Bravo Pipeline ;
- s'engager publiquement à ne fournir aucun financement et service financier à des projets de terminaux de gaz naturel liquéfié prévus en Amérique du Nord et dans le monde
- ne pas soutenir les nouveaux projets de développement d'énergies sales.