Orléans- lundi 1 avril 2019. Des membres de Youth For Climate Orléans, d'Alternatiba et ANV-COP21 Orléans se sont rendus lundi 1er avril au Conseil Régional pour la présentation de l'Acte, l'Assemblée pour le climat et la transition énergétique, qui accompagnera le processus de Cop Régionale lancée par la Région en janvier dernier. Après le week-end de mobilisation pour le climat historique du 15 et 16 mars dernier, ils ont pris acte des ambitions et des volontés affichées, mais ont rappelé qu'une cohérence globale des politiques et des actes concrets immédiats seront nécessaires pour aller au-delà d'un "énième beau discours". Répondant à l'appel de la Région Centre-Val de Loire, des membres du collectif de jeunes Youth For climate Orléans et des militants du mouvements climat citoyen Alternatiba et ANV-COP21 Orléans se sont rendus ensemble au Conseil Régional pour la présentation de l'Acte, l'assemblée pour le climat et la transition énergétique. Cette journée avait pour ambition de réunir l'ensemble des acteurs politiques, socio-économiques, citoyens ou encore financiers, à l'installation de cette assemblée qui a pour but de piloter la transition énergétique en région Centre-Val de Loire avec l'ensemble des acteurs. L'Acte accompagnera la Cop Régionale, lancée en janvier dernier et qui devra aboutir sur un accord pour deux ans en fin d'année afin d'apporter des réponses régionales à l'urgence climatique et sociale. Les membres des trois collectifs climat ont pris acte des ambitions affichées par la Région de passer de l'ambition à l'action en mobilisant tous les acteurs. Cependant, ils ont rappelé aux organisateurs et à l'ensemble des acteurs présents que les citoyens n'ont pas attendu cette assemblée pour se mobiliser, comme l'a démontré la dernière grande mobilisation citoyenne à Orléans du 15 et 16 mars dernier. Lors de ces deux journées, plus 3500 personnes sont descendues dans les rues et ont remis aux élus des propositions, en leur rappelant que les petits gestes quotidiens ne suffisent pas à relever le défi climatique. Face à l'urgence et faisant suite au dernier rapport du GIEC, les citoyens réclament des mesures politiques ambitieuses, immédiates et radicales afin de rester en dessous d'1,5°C de réchauffement planétaire. "Les élus mettent souvent en avant l'argent investi dans le développement des énergies renouvelables ou des projets s'inscrivant dans la transition. Mais il se privent bien de mentionner l'argent public dépensé dans les activités polluantes, ce qui représente toujours une part très considérable." "Les élus mettent souvent en avant l'argent investi dans le développement des énergies renouvelables ou des projets s'inscrivant dans la transition. Mais il se privent bien de mentionner l'argent public dépensé dans les activités polluantes, ce qui représente toujours une part très considérable. Pourtant, nous avons besoin des financements pour la transition et d'une politique cohérente dans sa globalité", exprime Vincent Lombard, militant d'ANV-COP21 Orléans. L'assemblée a été l'occasion pour les militants des trois collectifs de le rappeler. Pour eux, la Région ne pourra pas annoncer qu'elle lutte contre le dérèglement climatique avecla Cop Régionale tout en continuant à subventionner les aéroports régionaux, l'aviation étant le mode de transport le plus polluant. "On ferait mieux d'investir cet argent dans la réouverture des petites et moyennes lignes ferroviaires, telles que celle d'Orléans-Châteauneuf, qui sont cruciales pour relever le défi d'une transition solidaire", rappelle Laurant Osmani de Youth for Climate Orléans. "De plus, la région ne pourra pas se targuer de préparer le monde de demain, si elle ne soutient par activement l'agriculture biologique sur son territoire", poursuit Timothée Durelle, également Youth for Climate Orléans. “Les citoyens s'apprêtent à accompagner de près le processus régional, tout en restant vigilant à ce que les décisions prises soient à la hauteur de l'urgence climatique et sociale, dont l'enjeu est la survie de nos conditions de vie civilisée sur Terre.” Si les militants ne doutent pas de la sincérité de ses élus régionaux investis dans ce projet ambitieux et nécessaire et sont prêts à accompagner la Région dans son ambition, ils ne veulent pas être à nouveau déçus. "Nous espérons que ces gobelets et bouteilles en plastique mis à disposition lors de l'assemblée et le peu d’alternatives végétariennes au repas ne seront pas à l'image de ce que pourrait réserver cette nouvelle instance : des beaux discours, mais peu de cohérence et d'actes concrets", exprime Cathy Gemon, militante d'Alternatiba Orléans. Les citoyens s'apprêtent à accompagner de près le processus régional, tout en restant vigilant à ce que les décisions prises soient à la hauteur de l'urgence climatique et sociale, dont l'enjeu est la survie de nos conditions de vie civilisée sur Terre. En savoir plus : Youth For Climate Orléans rassemble des jeunes qui ont lancé leur première grève pour le climat le 15 mars dernier. Alternatiba et Action Non-Violente-COP21 Orléans sont les deux « jambes » d'un même mouvement climat, l'un visant à proposer les alternatives qui existent déjà pour la transition vers un monde plus soutenable et désirable, l'autre s'opposant par des actions non-violentes aux projets ou politiques qui continuent d'aggraver la crise climatique. Les deux collectifs orléanais ont notamment participé activement à l'organisation des marches pour le climat. Dans un contexte où l'inaction des pouvoirs publics face à l'urgence climatique et sociale fait rage, les trois collectifs représentent des nouveaux acteurs forts de la mobilisation citoyenne en cours. Présentation de la Cop Régionale sur le site de la Région : http://www.regioncentre-valdeloire.fr/accueil/lactualite-de-la-region-centre/actualites-transition-energetiqu/la-region-centre-val-de-loire-mo.html Partagez sur les réseaux sociaux :
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A Orléans, le samedi 23 mars 2019 - Pour la journée mondiale contre la publicité, 13 militants d'Action Non-Violente COP21 Orléans et du MAN (Mouvement pour une Alternative Non-violente) Orléans ont détourné ce samedi les panneaux publicitaires du centre-ville afin d’interpeller sur la nocivité de la publicité. Les activistes orléanais ont bâché ce samedi après-midi plusieurs panneaux publicitaires de la Place d'Arc, puis rue de la République, jusqu'à la Place du Martroi et recouvert ces derniers d'une affiche blanche, les transformant en mur d’expression pour inviter les passants à s’exprimer sur l’agression publicitaire. "Puber tue", "la pub fait dé-penser", "ici un arbre ou une pub ?", "tous les jours, je lave mon cerveau avec la pub" figuraient alors parmi les slogans inscrits. Les militants ont également distribué aux passants des autocollants "stop pub" pour coller sur les boîtes aux lettres afin de ne plus recevoir de brochures publicitaires à domicile. Les activistes rappellent les conséquences néfastes de la publicité pour l'humain et la planète : qu'elle cause des dégâts considérables sur la santé. Qu’elle pousse à la compétition, à la maigreur, au jeunisme, à la violence, au matérialisme, au conformisme. Qu’elle véhicule souvent des clichés sexistes et racistes. Qu’elle crée des besoins, des frustrations, et nous pousse à la surconsommation. "En incitant à la surconsommation, le système publicitaire participe au gaspillage et à la pollution, et fait souvent l’apologie de comportements individualistes et irresponsables." "En incitant à la surconsommation, le système publicitaire participe au gaspillage et à la pollution, et fait souvent l’apologie de comportements individualistes et irresponsables. Il réduit tristement l’existence à la consommation, les fêtes à des opérations commerciales, l’imaginaire et les idéaux à des arguments de vente", explique Sabine Gautier, militante du MAN. "L’invasion publicitaire est aussi source de surendettement." Actuellement, la métropole orléanaise organise une concertation sur son Règlement Local de Publicité, l’occasion pour les citoyens de s’exprimer sur leur environnement visuel et la pollution générée par la publicité. Pour les activistes, les panneaux publicitaires, en plus de privatiser une partie de nos rues, happent les regards. Même sans les regarder volontairement, ils s’imposent à nous. Nous ne pouvons pas marcher dans la ville sans croiser des dizaines de messages qui s’immiscent dans nos cerveaux, qu’on le veuille ou non. "Il existe de nombreuses propositions citoyennes pour protéger mieux l'humain et la planète de l’agression publicitaires". Beaucoup de ces panneaux dépensent de l’énergie pour faire dérouler et éclairer les affiches, ou pour diffuser des publicités vidéo. Des centaines de milliers d’hectares de forêts sont abattus tous les ans dans le monde pour imprimer la masse croissante de prospectus publicitaires. "Ce gaspillage d'énergie et de ressources ainsi que la surconsommation suscitée par la pub contribuent au dérèglement climatique", rappelle Cathy Gemon, militante d'ANV-COP21 Orléans. Par ailleurs, l’association Paysages de France estime que plus d’un tiers des panneaux sont illégaux. Il est pourtant possible de résister aux sirènes des annonceurs : la ville de Grenoble, avec son maire écologiste Éric Piolle, a décidé en 2014 d’interdire tous les panneaux publicitaires dans l’espace public et d’en remplacer un certain nombre par des arbres. Grenoble est la première ville d’Europe sans panneaux publicitaires. Il existe de nombreuses propositions citoyennes pour protéger mieux l'humain et la planète de l’agression publicitaires :
L'action répond à l’appel du collectif Subvertisers International, qui invite à un maximum d’actions pour la journée mondiale contre la publicité. Celle-ci a lieu à la date anniversaire de la relaxe des militant⋅es des Déboulonneurs. La justice avait reconnu le 25 mars 2013 « l’état de nécessité » face à l’oppression publicitaire. Par ces actions non-violentes, l'objectif est notamment d'obtenir des pouvoirs publics une nouvelle loi et un décret qui ramènent la taille maximale des affiches à celle pratiquée pour l'affichage associatif : 50 x 70 cm ; limiter les dispositifs à une surface maximale de 2 m2, avec une densité raisonnable en fonction du nombre d'habitants, ce qui nécessiterait de s'approcher des panneaux rendant ainsi cet acte volontaire. Partagez sur les réseaux sociaux :
Orléans, le 16 mars 2019. Ce samedi, 2 500 citoyens et citoyennes se sont rassemblés pour dénoncer l’inaction du gouvernement français face à la crise climatique et son cynisme vis-à-vis de la crise sociale. Plus de 350 000 personnes dans 230 villes en France sont descendues dans les rues. Après la grève scolaire de ce vendredi 15 mars ayant mobilisé 1 000 personnes à Orléans, les citoyens ont remis samedi leurs doléances et propositions aux élus de la Métropole lors d’une Marche pour le climat et le vivant. La quatrième marche pour le climat et le vivant a atteint un nouveau record de participation avec 2500 personnes mobilisées dans les rues d’Orléans ce samedi. Dans la continuité des mobilisations passées, durant lesquelles les habitants métropolitains avaient adressé leurs doléances à la Mairie d’Orléans, les citoyens ont cette fois remis leurs doléances et propositions à Orléans Métropole et aux élus de toutes les communes qui la composent. “Nous voulons des actes immédiats et concrets, car nous n’avons plus le temps face à l’urgence climatique” L’enveloppe des doléances a été accompagnée d’un présent original : pour chacune des communes, les citoyens ont préparé un pot avec une jeune pousse de salade. Ces plantes symbolisent les attentes des citoyens envers les élus pour assurer un avenir vivable et soutenable tout en lançant un avertissement : “Prenez garde de ne pas nous raconter des salades, car nous en avons assez des beaux discours, des énièmes débats ou des mesurettes qui ne sont pas à la hauteur des enjeux”, explique Vincent Lombard, militant du collectif Action Non-Violente COP21 Orléans qui s’engage depuis le départ dans la dynamique citoyenne Il Est Encore Temps Orléans. Alors que le plan d’action du PCAET (Plan Climat Air Énergie Territorial) a été voté en janvier dernier par le conseil métropolitain, les citoyens rappellent : “nous voulons des actes immédiats et concrets, car nous n’avons plus le temps face à l’urgence climatique”. Le cortège a déambulé le long du boulevard Alexandre Martin, avant de s’arrêter devant une agence de Société Générale rue Eugène Vignat, où des activistes d’Action Non-Violente COP21 Orléans ont dénoncé le soutien massif de cette banque aux énergies fossiles. La marche a ensuite bifurqué vers la cathédrale et a été rejointe par les Gilets Jaunes puis un groupe de percussionnistes dans une ambiance festive. Une minute de silence a permis aux citoyens de rappeler l’effondrement alarmant des espèces vivantes. Le parcours s’est achevé place de Gaulle, où différents collectifs ont pu se présenter et inviter les citoyens à les rejoindre. La mobilisation citoyenne pour le climat atteint un niveau historique Cette quatrième marche pour le climat à Orléans s’inscrit dans une mobilisation mondiale qui s'amplifie. En effet, des mobilisations d’une ampleur historique ont ponctué la semaine : 1,4 millions de jeunes dans le monde ont participé ce vendredi 15 mars aux grèves scolaires, en réponse à l'appel de l'adolescente Greta Thunberg. Ce jeudi 14 mars, l’Affaire du siècle portée par plus de 2 millions de soutiens a été déposée au tribunal administratif par les quatre ONG initiatrices, attaquant alors en justice l’Etat français pour son inaction climatique. Derrière ces mobilisations, un objectif : dénoncer l’inaction des décideurs face à l’urgence climatique et les pousser à engager un changement de cap. Partagez sur les réseaux sociaux :
À l'attention de M. Christophe Chaillou, maire de Saint-Jean-de-la-Ruelle Orléans, le 4 mars 2019 Monsieur le Maire, En tant que collectif Action Non Violente COP21 Orléans, nous avons réquisitionné samedi dernier le portrait d'Emmanuel Macron dans la salle des mariages de votre commune, dans le cadre d'une mobilisation nationale intitulée "Sortons Macron". Suite à vos deux interventions dans la presse, nous souhaitons éclaircir l'objectif de notre action symbolique, car tout en témoignant d'une certaine sensibilité aux thèmes défendus par notre collectif, vous déclarez ne pas comprendre la forme de cette action. Vous nous invitez plutôt à organiser une rencontre publique et une manifestation dans le but de débattre. Enfin, vous déclarez que vous cesserez les poursuites si le portrait vous est restitué. "Il s'agit d'une réquisition temporaire, car nous nous engageons à ramener le portrait du Président de la République une fois que le gouvernement aura amorcé une politique ambitieuse à la hauteur de l'urgence climatique et en accord avec les engagements pris lors de la COP 21." Tout d'abord, le collectif tient à vous confirmer qu'il s'agit d'une réquisition temporaire, car nous nous engageons à ramener le portrait du Président de la République - qui n'est par ailleurs pas un symbole officiel de la République - une fois que le gouvernement aura amorcé une politique ambitieuse à la hauteur de l'urgence climatique et en accord avec les engagements pris lors de la COP 21. Il s'agit de sortir le portrait du Président des mairies pour lui montrer la gravité de la situation : l'ampleur du changement climatique et le déclin de la biodiversité qui menacent la vie sur Terre dans un futur proche. Treize autres portraits ont été réquisitionnés depuis deux semaines et un appel a été lancé pour multiplier des actions semblables partout en France. Notre action ne vise donc pas spécifiquement votre commune mais avant tout le gouvernement français. Dans certaines mairies, le portrait a d'ailleurs été confié par le maire lui-même aux militants d'ANV-COP21 comme preuve de soutien à leur cause. En outre, cette réquisition dans les locaux de la ville de Saint-Jean-de-la-Ruelle s'est déroulée dans un grand calme, en dialogue avec les employé.e.s de la mairie, sans aucune violence physique ni verbale. Ces principes de non-violence sont le fondement de nos actions. "Face à l'inaction des instances concernées, il nous paraît aujourd'hui inévitable de passer à la vitesse supérieure, c’est à dire la désobéissance civile." Des manifestations et des débats au sujet du climat ont déjà eu et ont toujours lieu dans de très nombreuses villes de France et du monde entier. Au niveau local, ANV-COP21 Orléans s'implique activement au sein du collectif "Il est encore temps Orléans" qui a organisé plusieurs marches pour le climat depuis septembre 2018, en adressant des doléances à différents échelons des pouvoirs publics. L'action non-violente de samedi n'est donc ni la première ni la seule forme d'action pour le climat que nous mettons en œuvre. Face à l'inaction des instances concernées, il nous paraît aujourd'hui inévitable de passer à la vitesse supérieure, c’est à dire la désobéissance civile. Les solutions pour lutter contre le changement climatique existent déjà à petite échelle et nous les connaissons; mais elles resteront insuffisantes sans choix politiques fermes et profonds de la part du gouvernement. Nous en avons assez des beaux discours et des grands débats, nous voulons des actes immédiats et concrets, car nous n'avons plus le temps d'attendre face à l'urgence climatique. "Les citoyens ne s'inquiètent pas d'un mur vide, mais de l'inaction politique face au dérèglement climatique qui nous menace tous." Trahir les engagements de la COP 21 revient à commettre un crime contre le futur de notre génération et celui de nos enfants. Les citoyens ne s'inquiètent pas d'un mur vide, mais de l'inaction politique face au dérèglement climatique qui nous menace tous. Le vide laissé par ce portrait réquisitionné est là pour l'illustrer. Les citoyens sont déterminés et ne comptent pas en rester là : nous serions ravis de vous compter parmi nous les 15 et 16 mars prochains où se dérouleront à Orléans deux nouvelles mobilisations pour le climat, la grève scolaire des jeunes et une marche citoyenne. Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Maire, l’expression de notre considération la plus distinguée, Le collectif ANV-COP21 Orléans Pour en savoir plus, voici le site internet "Il est encore temps Orléans" : https://ilestencoretempsorleans.weebly.com/ Partagez sur les réseaux sociaux :
Orléans, samedi 2 mars – Ce samedi matin, le groupe orléanais du mouvement climat Action Non Violente-COP 21 s’est emparé d’un portrait officiel du président Macron, dans la salle des mariages de la mairie de Saint-Jean-de-la-Ruelle près d’Orléans, suivant ainsi l’appel #SortonsMacron lancé il y a une semaine. Les activistes entendent ainsi dénoncer l'inaction d'un président qui se contente de beaux slogans et de grands débats face à l'urgence climatique et sociale. "Tant que M. Macron ne sera pas au rendez-vous de l’Histoire, nous laisserons ce vide dans les mairies illustrant si bien la réalité de sa politique face au péril climatique et à l'urgence sociale" a déclaré Franzeska Bindé, une des porte-paroles des activistes d'ANV-COP21 Orléans. Plus de 2 millions de citoyens ont signé l'interpellation de l’État pour "inaction face aux changements climatiques". La réponse du gouvernement français, rendue publique ce 15 février, est jugée inacceptable par les militants d'ANV-COP21 ; elle confirme en effet qu'il n'y aura aucun changement de cap de la part du gouvernement français en matière de lutte contre le dérèglement et les risques d'emballement du climat. Elle se satisfait de "petits pas" conduisant notre planète à devenir une étuve. Elle intègre l'abandon programmé des objectifs de l'Accord de Paris qui permettraient de contenir le réchauffement climatique en dessous de 2°C voire 1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle. Il veut aujourd'hui nous enfermer dans un énième grand débat alors que ce qu'on lui demande c'est d'agir immédiatement et massivement contre un péril décrit depuis des décennies par les scientifiques". "Ce décalage permanent entre les slogans de type 'Make our planet great again' et les actes réels ne sont plus supportables" affirme Samuel Chanonier, un des activistes ayant participé aux réquisitions de ce 2 mars. "Avec une taxe carbone socialement injuste et dont la majorité des recettes n'étaient pas affectées à la transition écologique, le président Macron a détourné un outil pour payer les cadeaux fiscaux qu'il a faits à ses riches amis, alors que cette taxe devrait être au service de la transition énergétique et de la solidarité nationale. Il veut aujourd'hui nous enfermer dans un énième grand débat alors que ce qu'on lui demande c'est d'agir immédiatement et massivement contre un péril décrit depuis des décennies par les scientifiques". Pour les militants climat, nul besoin de nouvelles consultations ou procédures de débat car les solutions sont déjà connues : réduire radicalement et tout de suite les émissions de gaz à effet de serre au lieu de les augmenter comme ce qui se passe actuellement en France, laisser les énergies fossiles dans le sol au lieu d'autoriser Total à explorer pour en trouver de nouvelles, mettre en place des politiques d'économies d'énergie et de transfert sur des mobilités douces ou ferroviaires au lieu de continuer à faire des autoroutes et à booster le transport aérien, partager les richesses et lutter contre l'obsolescence programmée au lieu de produire toujours plus, préserver les terres de leur bétonisation au lieu d'autoriser Europacity, relocaliser et réguler au lieu de ratifier le CETA... "Tant que le président Macron ne sera pas au rendez-vous de l’Histoire, nous laisserons dans chaque mairie ce vide illustrant si bien la réalité de sa politique face au péril climatique et à l'urgence sociale". Pour Eva, une autre militante d’ANV-COP21 Orléans, "Nous en avons assez des beaux discours et des grands débats, nous voulons des actes, immédiats, concrets, car NOUS N'AVONS PLUS LE TEMPS ! Nous avons décidé de "sortir" le président Macron pour lui faire voir le dérèglement climatique et l'extinction de la biodiversité en cours d'accélération et d'aggravation, et pour lui faire entendre la colère des citoyens. Tant que le président Macron ne sera pas au rendez-vous de l’Histoire, nous laisserons dans chaque mairie ce vide illustrant si bien la réalité de sa politique face au péril climatique et à l'urgence sociale". ANV-COP21 Orléans dénonce en outre la répression menée cette semaine contre des activistes qui ont mené des actions non-violentes symboliques du même type, visant à exiger des actes à la hauteur de l’urgence climatique. "Cette répression ne fait que redoubler notre motivation pour multiplier les actions de réquisition de portraits partout sur le territoire", affirment les activistes. Partagez sur les réseaux sociaux :
Communiqué - Orléans, le 27 janvier 2019. A Orléans, comme dans 120 villes partout en France, plusieurs centaines de citoyens sont descendus dans les rues ce week-end pour exiger des politiques ambitieuses et justes face à l'urgence climatique. Après une action spectaculaire de “Die-In” samedi, les citoyens ont remis ce dimanche leurs doléances à la Mairie d’Orléans lors d’une Marche pour le climat. “Die-In” et déambulation militante le samedi Le samedi, une centaine de citoyens se sont retrouvées place Martroi pour faire sonner l’alarme climatique et inviter à la marche du lendemain. Les militants climat ont alors déambulé en centre-ville et réalisé plusieurs “die-in” (fait de s'allonger par terre pour simuler la mort). “En période des soldes et dans une des rues les plus fréquentées de la ville, nous voulons montrer que l’urgence climatique nous concerne toutes et tous car c'est la survie de notre monde civilisé et de la biodiversité qui est en jeu !”, explique Cathy Gemon, membre du collectif Alternatiba Orléans. Le rassemblement, organisé par “Il est encore temps Orléans”, regroupant 19 groupes collectifs citoyens de l’Orléanais oeuvrant pour une justice climatique (dont Alternatiba Orléans, ANV-COP21 Orléans, CiTLab ou encore CCFD Terre-Solidaire Centre), a ensuite été rejoint par la manifestation des Gilets Jaunes. “Il ne peut pas y avoir d’écologie sans justice sociale et vice versa”, affirme Vincent Lombard, militant d’ANV-COP21 Orléans. “Les fins de mois difficiles et la fin du monde qui nous guette par le dérèglement climatique proviennent du même système qui fait passer les profits avant l’humain et la terre.” “Les fins de mois difficiles et la fin du monde qui nous guette par le dérèglement climatique proviennent du même système qui fait passer les profits avant l’humain et la terre.” Marche pour le climat et remise des doléances citoyennes le dimanche Ce dimanche, 500 citoyens ont fait débuter leur marche pour le climat à la mairie d'Orléans pour y remettre les doléances citoyennes à Monsieur Olivier CARRÉ, maire d’Orléans et Président de la Métropole d’Orléans. Pour symboliser l’effort collectif citoyen, une grande enveloppe a été passée de main en main jusqu'à l'entrée de la mairie. Charge aux élus de transmettre au gouvernement ces revendications dans le cadre du Grand débat national. Cependant, ces doléances expriment aussi la volonté d’une politique climat plus ambitieuse au niveau local, puisqu’elles concernent également les compétences du département ou de la Région : que ce soit développer des infrastructures pour favoriser le déplacement en vélo, mettre fin aux subventions publiques pour l’aviation, ou développer les lignes ferroviaires comme Orléans-Châteauneuf/Loire. “Nous allons interpeller par la suite les différentes instances politiques locales sur les doléances exprimées par les citoyens réunis aux différentes marches”, précise Vincent Lombard, ANV-COP21 Orléans. La marche pour le climat a ensuite traversé le centre-ville pour atteindre le quai de Prague après avoir traversé la Loire. “Nous allons interpeller par la suite les différentes instances politiques locales sur les doléances exprimées par les citoyens réunis aux différentes marches” "2019, Année du Climat" Derrière ces mobilisations, un objectif : faire de 2019 l'année du climat. Un rendez-vous mondial est déjà pris pour les jeunes le vendredi 15 mars, en réponse à l'appel de l'adolescente Greta Thunberg. Inspirés par cette dernière, des jeunes se mobilisent de plus en plus pour faire porter leur voix et rejoignent ainsi une mobilisation mondiale et intergénérationnelle d’ampleur. Le 16 mars, ce sont toutes les générations qui se retrouveront pour une mobilisation internationale. Il est encore temps Orléans Orléans, le 12 janvier 2019 - Aujourd’hui, à la station-service Total boulevard Jean Jaurès à Orléans, 14 militant-e-s du collectif ANV-COP21 Orléans ont mené une action pour informer les automobilistes sur la présence d’huile de palme dans les carburants et leur proposer d’interpeller la Commission Européenne qui doit prendre une décision dans les prochaines semaines sur l’avenir de ce “biocarburant” controversé. Lors de cette action, une banderole a été déployée pour demander à l’Europe de dire stop à l’huile de palme. 49 automobilistes ont signé la pétition qui réunit déjà 400 000 signataires en Europe et ont apposé un autocollant “Stop à l’huile de palme dans les carburants” sur leur voiture en soutien. L’extension des plantations de palmier à huile est une cause majeure de déforestation en Asie du Sud-Est. Mais peu de gens savent que 75% de l’huile de palme que nous consommons en France sert à faire rouler les voitures. En juin 2018, l’Europe a adopté une loi pour mettre un terme à l'incorporation dans les carburants de matières premières qui sont à “haut risque” pour le climat, comme l’huile de palme. Cette loi propose de plafonner puis d’éliminer des produits controversés et demande aux distributeurs de carburants davantage de transparence. Mais il reste une condition : la Commission Européenne doit entériner cette volonté par un acte délégué, attendu pour le 1er février. Les pays producteurs (Indonésie et Malaisie) et le groupe Total sont en train de tout tenter pour que l’huile de palme échappe à cette loi. Total projette d’importer 550 000 tonnes d’huile de palme, et dérivés1, pour alimenter sa “bioraffinerie” de La Mède. Après la décision de l’Assemblée Nationale française de retirer l’avantage fiscal permettant l’incorporation d’huile de palme dans les carburants, la décision de la Commission Européenne est décisive : soit elle scelle la volonté d’éliminer l’huile de palme des carburants dans l’ensemble des pays européens soit au contraire, elle ouvre la voie à des dérogations et à une contestation de la décision des parlementaires français. Eva, porte-parole d'ANV-COP21 Orléans conclut: “Remplacer les carburants fossiles par de l’huile de palme est l’une des pires idées qu’il existe pour le climat. La Commission Européenne doit mettre fin à cette fausse solution et prendre une décision ferme et sans échappatoire pour les industriels comme Total”. Cette action, organisée par Canopée Forêts Vivantes, les Amis de la Terre France et ANV-COP21, s’inscrit dans le cadre d’une journée nationale de mobilisation, avec des actions réalisées dans 23 villes en France, et d’une campagne européenne coordonnée dans 15 pays. 1 http://www.amisdelaterre.org/La-bioraffinerie-de-la-Mede-pourrait-importer-jusqu-a-deux-fois-plus-d-huile-de.html |
ANV-COP21
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